Occupé à l’atelier ou promenant ma boîte à outils d’une porte à une autre, j’en oublie presque Youssef et Samir qui s’activent dans le jardin. Les jeunes plants d’oignons viennent d’être mis en place, c’est maintenant la plantation des pommes de terre- 200 kg achetés la semaine dernière, de quoi alimenter le stand de vente à Alger au mois de juillet- La  technique est assez amusante: la charrue a tracé les billons, Samir ménage un trou avec sa pioche au creux du billon ( Youssef y lancera  un tebercule ) et reverse le contenu sur le trou précédent. Lorsque les plants mesureront 10 ou 15 cm, la charrue reformera les billons sur les jeunes pousses.Sitôt la récolte, une deuzième plantation, prendra le relai.La planteuse ne connait pas de panne, mais un rocheux malencontreux à eu raison du bâti de la charrue:  » Guy, est-ce que tu pourrais réparer ça ? Laquelle charrue a déja plus de plaques de renfort que de pièces d’origine!

Sur la parcelle voisine les pois ont déja fière allure; plus loin. Youssef prélève déja les choux fleurs pour le prochain marché -mais nos cuisinières en profiteront aussi- .Les salades ne sont pas très grosses cette année, mais complètent celles achetée à Médéa. Les occupants du monastère consomment peu de  viande, le jardin fournit généreusement betteraves, pommes de terrre, oignons, et les oeufs du poulailler sont très appréciés