Une rose à 1000 mètres d’altitude le 6 février…d’où vient-elle?
C’est un cadeau de Mohamed, le voisin chez qui nous sommes invités à diner.
Toute la famille s’est impliquée pour nous accueillir. La maman a préparé la chorba (soupe) bien épicée et appréciée. Les filles, des boulettes de viande présentées avec une sauce goûteuse. Ensuite, des desserts parfumés à la fleur d’oranger, accompagnés de thé à la menthe.
Moussa, frère de Mohamed, sa femme et leur fille, nous rejoignent. nous voici maintenant réunis chrétiens et musulmans, français et algériens, pour un échange chaleureux.
C’est un réel plaisir de les écouter: Mohamed parle des études de leurs enfants, la plus grande 20 ans en 4ème année de médecine, la seconde 18 ans en pharmacie. Quand au garçon, 15 ans, collégien, il n’a fait qu’une courte apparition.
Mohamed nous parle ensuite de son travail, comptable dans une société pétrolière à Médéa, de sa religion, musulman pratiquant, ( il répond à l’appel de la prière plusieurs fois par jour et jeune deux fois par semaine ); Et aussi, de l’Algérie, qu’il voit comme un pays en bonne voie de développement.
Moussa évoque le passé avec ses voisins les moines, son travail au jardin potager avec frère Christophe Lebreton, (Loir et Chérien). Son père a aussi travaillé au monastère, aux champs d’abord puis plus tard à l’accueil des malades venant consulter frère Luc, le moine médecin. Il se souvient aussi de frère Célestin, le chanteur qui venait les retrouver aux champs et les distrayait pendant leur pause en chantant.
Mais l’heure tourne, alors même si on a beaucoup entendu: « vous êtes ici chez vous », il nous faut nous quitter. Mohamed et Moussa les deux frères nous raccompagnent jusqu’à notre portail. Nous leur disons merci, ce à quoi Mohamed répond: « Ce n’est pas nous qu’il faut remercier, c’est Dieu qui nous a permis de partager cette soirée »
Nous regagnons nos chambres, enrichis par cette soirée où nous avons ressenti que l’accueil ici n’est pas un vain mot
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