Mardi 8 mars 2022

 

Quel beau point d’orgue de notre séjour algérien, que cette eucharistie célébrée ce matin avec Paul Desfarges, (évêque émérite d’Alger), où le mot « frère » retentit une nouvelle fois à nos oreilles.

Oui, c’est depuis la maison diocésaine d’Alger où nous venons de passer une dernière nuit avant de reprendre l’avion, que nous revivons tout ce que nous avons reçu depuis un mois.

Au fil des jours, nous avons essayé de faire partager ces liens très étroits du monastère avec la communauté algérienne, et plus particulièrement avec les gens du village. Ces mêmes voisins, qui frappent à la porte pour offrir généreusement un couscous ou un gâteau, vivent le plus souvent dans des conditions précaires.

Comme nous, peut-être êtes-vous sensibilisés par cette fraternité et ce dénuement ?

Jusqu’en 1996,les moines ont largement aidé toutes les familles voisines : Frère Amédée pour l’école, frère Luc avec son dispensaire, prêt de locaux pour la prière musulmane, alimentation en eau potable, etc…

Aujourd’hui, l’association des « amis de Tibhirine » a pris le relais et tente d’ apporter son aide pour de besoins ponctuels : achat de matériel ou de livres pour des enfants étudiants, mise en apprentissage de jeunes garçons, équipement de l’habitat.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette possibilité d’aider nos amis du village et leur famille, nous serons très heureux d’être ces relais.

Votre solidarité peut aussi se traduire par un temps de service au monastère.

 

Inch Allah !.